Et avec le bois????

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Je commence par découper ma pièce de bois, ici à partir d’un reste de plateau de vieux noyer.


Plus ce premier travail est effectué avec précision, moins il me sera nécessaire de rectifier la pièce au backstand (ponceuse spécifique à la coutellerie).

Quelques images pour vous montrer comment je réalise les plaquettes en bois qui forment les manches de mes couteaux.

L’exemple montre une poignée réalisée sur plate semelle.

C’est à dire que l’acier du couteau est pris en sandwich entre deux plaquettes de bois.

La découpe effectuée, j’obtiens alors un morceau bien régulier de 14cm x 4cm x 4cm.

Les trous de la plate semelle me servent de guides pour percer ma pièce de bois.

Je valide cette étape en y faisant glisser mes deux rivets.


Pour cette étape, comme pour le perçage de la plate semelle, j’utilise une perceuse à colonne; redoutable en précision, et  en efficacité.

Une fois les perforations réalisées, je découpe mes deux futures plaquettes.

Cette nouvelle opération demande une attention particulière, et un respect rigoureux du tracé.

La qualité de découpe permettra d’obtenir deux plaquettes de même épaisseur.

Si la découpe est soignée, il n’a pas pas de rectification à effectuer.

Le bakstand équipé d’une bande de grains 40 ou 60 supprimera simplement les “grosses”  rayures occasionnées par les dents de ma scie.

Je valide mon travail par l’assemblage momentané, et sans force, des plaquettes, des rivets, et de la plate semelle.

Je réalise ensuite le contour du futur manche en appliquant la plate semelle sur les faces externes du bois.

Ce dessin va ma permettre d’usiner “grossièrement” au backsand la forme de la poignée.

L’usinage terminé, j’assemble à nouveau tous les éléments afin de vérifier leur parfait emboîtement.

J’ai pris l’habitude intercaler des pièces de cuir de 1mm d’épaisseur entre bois et acier.


La découpe de ce matériau se fait facilement à l’aide de ciseaux. Leur forme étant préalablement obtenue à partir du contour des plaquettes.


Des emportes pièce me permettent de réaliser l’emplacement des rivets, ainsi que d’autres trous propices à la répartition prochaine de la colle.

Cette réalisation se termine par le collage de tous les éléments, et leur serrage pour 24h dans un étau équipé de cales.


J’utilise une colle bi-composant; “l’aradite” rouge.


Je commence par encoller les deux faces de la plate semelle.

Je passe ensuite les deux rivets qui vont guider le passage des intercalaires en cuir, et des plaquettes.

J’encolle les faces du cuir qui vont être en contact avec le bois.

Je termine l’assemblage par la pose des plaquette de bois.

24h plus tard, le travail d’usinage au backstand peu commencer. Les plaquettes sont débarrassées de toutes bavures de colle, et les intercalaires de cuir sont alignés sur le bois.

Le manche naît sous une  forme très angulaire.

Lors de cette phase, j’utilise la semelle du backstand sur laquelle défile une bande de grains 40 ou 60.

Lors de l’usinage du bois, ou de la finition de l’acier, je règle la vitesse de mon bacsktand au minimum.

J’évite ainsi de brûler ces matériaux.

Cette seconde partie montre comment je réalise, à l’aide de mon backstand, les finitions de la poignée.

L’exemple en images se poursuit avec un autre couteau.

La photo montre que les formes du manche commencent  à s’adoucir.

Fini l’utilisation de la plaque sur laquelle défile la bande.

J’applique directement le bois sur cette dernière (maintenant de grains 120) que j’ai légèrement détendue.

Ce relâchement permet de créer les arrondis et de travailler tout en douceur.

Le travail se poursuit de la même manière.

Vitesse minimum pour le défilement de la bande grains 120.


Je vais chercher à arrondir de plus en plus le dessus, et le dessous des plaquettes. J’interrompt régulièrement l’usinage pour prendre en main le couteau, afin de me rendre compte de l’ergonomie du manche.

Voilà, après une heure de travail, le manche est terminé.

Une bande grains 240 m’a permis de faire les finitions.


Finitions du bois, mais aussi de l’acier. Car lors des différentes phases d’usinage, l’acier de la plate semelle a subi les mêmes

“griffures” infligées par les bandes abrasives.


Reste maintenant, à traiter le bois par l’application de plusieurs couches de fondur, et à affûter la lame.